Univers et pratiques de la filière hippique en Basse-Normandie : une approche géographique
Auteur / Autrice : | Maxime Julien |
Direction : | Philippe Madeline |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Geographie |
Date : | Soutenance le 23/04/2018 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Patrice Caro |
Examinateurs / Examinatrices : Geneviève Pierre, Laurent Rieutort, Lola Quitard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Geneviève Pierre, Laurent Rieutort |
Mots clés
Résumé
La Basse-Normandie est une terre depuis très longtemps réputée pour les chevaux, en particulier ceux destinés aux courses hippiques. La région se positionne comme un centre de l’activité hippique, depuis l’élevage dans les haras jusqu’aux courses qui se déroulent dans tout le pays ou sur les nombreux hippodromes situés dans les trois départements et dont certains sont particulièrement célèbres comme ceux de Deauville. Cette thèse a pour objectif de comprendre l’organisation d’une filière aux forts enjeux socio-économiques car beaucoup d’argent est présent dans l’hippisme et la filière offre des emplois nombreux dans des domaines très variés, en contact ou non avec l’animal. Notre angle d’approche décompose la filière en différentes étapes en allant du champ au champ de courses. Pour cela, il convient d’étudier l’élevage en lui-même autour des grands haras, les ventes de chevaux particulièrement dynamiques autour du pôle deauvillais, l’entraînement des futurs champions et bien évidemment les épreuves avec en arrière plan la question des paris. Notre thèse cherche donc à comprendre cet univers ainsi que les pratiques propres au monde des courses hippiques. Il s’agit d’un milieu relativement fermé, mais une meilleure connaissance permet de comprendre l’organisation et la structuration d’une filière particulièrement ancrée en Basse-Normandie. Cela se perçoit dans l’identité régionale, les paysages que sont les vastes prairies appartenant à des haras parfois séculaires et qui ont une véritable renommée internationale.