Thèse soutenue

Caractérisation taxonomique des champignons mycorhiziens à arbuscules natifs des sols ultramafiques de Nouvelle-Calédonie ; analyse de leur synergie permettant l’adaptation des plantes à ces milieux extrêmes

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Auteur / Autrice : Thomas Crossay
Direction : Hamid Amir
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie des sols
Date : Soutenance le 26/02/2018
Etablissement(s) : Nouvelle Calédonie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Pacifique (Faaa ; 2005-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences exactes et appliquées (ISEA) du pacifique
Jury : Président / Présidente : Marc Ducousso
Examinateurs / Examinatrices : Hamid Amir, Marc Ducousso, Franck Stefani, Marc St Arnaud, Yvon Cavaloc, Valérie Sarramegna, Dirk Redecker
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Stefani, Marc St Arnaud

Résumé

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Une des solutions les plus prometteuses pour la restauration écologique des milieux dégradés, mais aussi pour l’agriculture, est l’utilisation des champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA). En effet, ces champignons permettent de conférer aux plantes une meilleure nutrition minérale et une tolérance aux stress biotiques et abiotiques du milieu. L’étude réalisée ici part de l’hypothèse que les effets simultanés de plusieurs CMA taxonomiquement bien différents pourraient permettre de réduire la majorité des contraintes et permettre ainsi à la plante de s’adapter et se développer de façon optimale dans les sols extrêmes (ultramafiques) dégradés par l’activité minière. Les objectifs de cette thèse sont de caractériser les CMA isolés de ces milieux ultramafiques d’un point de vue taxonomique et fonctionnel (croissance et d’adaptation de la plante hôte). Ce travail a permis la découverte de cinq espèces nouvelles de CMA (Błaszkowski et al. 2017 ; Crossay et al. 2018). La complexité des méthodes d’identification de ces symbiotes, a suscité une réflexion scientifique qui a permis d’aboutir à la mise au point d’une méthode d’identification par MALDI-TOF MS précise et routinière pour l’identification des CMA (Crossay et al. 2017). Les différents isolats identifiés et cultivés en laboratoire ont ensuite été testés en conditions expérimentales afin d’évaluer leurs fonctions individuelles et collectives au sein des plantes hôtes (Crossay et al. 2019). En conclusion, la co-inoculation de ces différentes nouvelles espèces de CMA natives des sols ultramafiques de Nouvelle-Calédonie permet une grande amélioration de la croissance des plantes et de leur adaptation à ces milieux extrêmes.