Développement de matériaux d'électrodes organiques pour batterie anionique
Auteur / Autrice : | Vincent Cadiou |
Direction : | Philippe Poizot, Thibaut Gutel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 29/11/2018 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Institut des Matériaux Jean Rouxel (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Florence Geneste |
Examinateurs / Examinatrices : Matthieu Becuwe |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une nouvelle génération de batteries, à base de matériaux d’électrodes organiques, pourrait répondre en partie à la demande croissante en moyen de stockage de l’énergie, sans épuiser les ressources naturelles, à contrario des technologies actuellement commercialisées. Grâce à la diversité structurale de la chimie organique, de nouvelles opportunités existent permettant d’entrevoir le développement de batteries de type « rocking-chair anionique » grâce à l’intégration de matériaux d’électrode organiques de type p, avec la potentialité in fine de ne renfermer aucun métaux. Cependant, un choix limité de matériaux organiques de type p est rapporté dans la littérature. Le premier objectif de cette thèse a consisté à synthétiser deux matériaux d’électrodes positives de type p, les 2,5-dianilinotéréphtalates de dilithium et de magnésium. Un soin particulier a été pris pour favoriser des stratégies de synthèse intégrant au mieux les principes de la chimie « verte ». Des monocristaux de ces sels, développés en voie aqueuse, ont permis la résolution de leur structure cristalline, conduisant à une meilleure interprétation de leurs mécanismes électrochimiques. Dans un second temps, nous avons développé des matériaux polymériques d’électrodes négatives de type p appelés polyviologènes. D’ordinaire facilement solubles dans les solvants d’électrolytes de type carbonates organiques, nous avons modifié leurs structures afin d’augmenter leur tenue en cyclage. La dernière partie de cette thèse a consisté à optimiser la formulation des électrodes positives et négatives développées au cours de la thèse, afin d’assembler des batteries « tout organique » anioniques performantes, lesquelles ont permis d’obtenir une tension de cellule de 0,7 V.