Analyse de l’évolution portuaire : cas du Port de Djibouti ; croisement et articulations entre contexte de piraterie maritime, dynamiques institutionnelles et logiques de marché
Auteur / Autrice : | Hadi Ali Miganeh |
Direction : | Patrick Chaumette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Soutenance le 28/09/2018 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale droit, science politique et philosophie (Rennes ; ....-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Droit Maritime et Océanique (Nantes) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Achaa Abdillahi Ahmed, Robert Rézenthel |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Bordereaux, Jean-Marie Miossec |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
De par sa position stratégique, le port de Djibouti se trouve au coeur de transit et de marché intérieur de la Corne d’Afrique. L’Ethiopie figure parmi les 15 pays d’Afrique ne disposant pas de littoral et dont l’accès à la voie maritime dépend d’une seule voir de navigation. Alors que les autres pays ont souvent le choix de collaborer avec deux ou plusieurs ports. Il n’en demeure pas moins que l’autorité éthiopienne cherche à développer d’autres pistes afin d’accéder aux autres ports comme un choix alternatif. De ce fait, le port de Djibouti doit-il craindre la concurrence des autres ports d’Afrique de l’Est ? En revanche, sur le plan de sécurité, nous avons relevé que le Golfe d’Aden a fait l’objet des actes de piraterie qui a mobilisé cette dernière décennie la communauté internationale. La piraterie se développe particulièrement dans les zones où les Etats ne peuvent, pour des raisons diverses, assurer leur rôle de contrôle et de protection de la navigation. . La somalie ne pouvant assurer le plein exercice de sa souveraineté sur sa zone maritime, les principes développés par la CNUDM ont pu être utilisés par le droit international au bénéfice de cet Etat côtier. En effet, les pirates ont exploité la situation d’incapacité de l’appareil étatique pour développer leurs activités à partir de certaines zones du littoral somalien en ayant la quasi-certitude de le faire en tout impunité au regard du contexte politique et juridique de leur pays. La communauté internationale a adopté des instruments juridiques pour apporter la valeur contraignante à l’interprétation et à l’application du droit international par la voie de résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette mobilisation avait pour objectif d’éradiquer la piraterie maritime qui a réapparu sur les côtes somaliennes.