Le monde somali : les apparences du chaos aux périphéries de la mondialisation
Auteur / Autrice : | Francois Guiziou |
Direction : | Jacques Guillaume |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 17/05/2018 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère) | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Desse |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Fritsch, Alain Gascon, Amina Saïd Chiré | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marc Lavergne, Bezunesh Tamru |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’effondrement de l’État somalien ne doit pas laisser croire que ce sont la Somalie et plus loin le monde somali qui se sont effondrés. Le monde somali est un modèle permettant de discuter les grands enjeux économiques, sécuritaires et migratoires actuels. Des normes occidentales, qui semblent guider le monde, à la remise en question des analyses de la piraterie somalienne, c’est finalement un monde somali tout à fait intégré aux réseaux commerciaux et à l’archipel urbain qui apparaît. La précision des termes chaos, effondrement et mondialisation amène à réfléchir à la validité des représentations occidentales de la Somalie comme à la mondialisation. Ainsi, à la manière des explorateurs remontant les pistes, c’est un regard sur la Somalie depuis l’extérieur, puis un exemple d’une connexion atypique aux réseaux mondialisés et enfin une remontée depuis le monde somali vers quelques exemples de mondialisation qui sont ici proposés. Un chaos somalien qui bien loin d’être un désordre absolu fait penser au chaos de la mondialisation, ce qui en fait un exemple idéal. Autrement dit, changer de référentiel comme de paradigme est une nécessité pour la compréhension du monde.