Spécificité d’attachement sur les glycannes, vers une amélioration des vaccins rotavirus
Auteur / Autrice : | Laure Barbé |
Direction : | Jacques Le Pendu, Nathalie Ruvoen-Clouet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 16/10/2018 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Immunité innée et immunothérapie (Angers) |
Jury : | Président / Présidente : Christèle Gras-Le Guen |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Poncet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les souches humaines de rotavirus du groupe A (RVA) reconnaissent des glycannes fucosylés de la famille des Histo-Blood Group Antigens (HBGAs) et des gangliosides via la protéine de capside VP8*. L’interaction avec les gangliosides est essentielle pour l’entrée cellulaire et l’absence de ligands fucosylés dû au polymorphisme génétique des HBGAs est associée à une résistance à la gastroentérite sévère. Nos objectifs étaient de délimiter la contribution des HBGAs et du ganglioside GM1a dans le processus d’infection et d’explorer les conséquences du polymorphisme des HBGAs sur la transmission du virus et l’efficacité des vaccins vivants disponibles.génoty Ces travaux ont permis de montrer la concordance entre la spécificité glycannique des VP8* P[8], génotype le plus fréquent en France, et la sensibilité HBGA-dépendante à la gastroentérite sévère. La reconnaissance des HBGAs par les souches humaines de RVA apparaît donc essentielle pour l’infection symptomatique. Néanmoins, nos résultats suggèrent que l’attachement aux HBGAs correspond à un événement précoce puisqu’il n’est pas nécessaire pour l’infection de cellules peu différenciées par les souches P[8] adaptées à la culture. La contribution du GM1a dans l’infection reste incertaine. Enfin, nous avons montré que la reconnaissance des HBGAs est conservée entre des souches P[8] récentes et anciennes, indiquant que le polymorphisme des HBGAs pourrait contribuer à expliquer le défaut d’efficacité des vaccins dans les régions où la fréquence d’individus n’exprimant pas les ligands fucosylés est élevée.