Thèse soutenue

Démarche intégrée pour l’identification de mécanismes et d'opérations unitaires déterminants de la qualité du gari

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Auteur / Autrice : Andrés Felipe Escobar Salamanca
Direction : Michèle Delor-DelalondeBernard Cuq
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 30/11/2018
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Qualisud (Montpellier) - Qualisud (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Joseph Hounhouigan
Examinateurs / Examinatrices : Michèle Delor-Delalonde, Bernard Cuq, Joseph Hounhouigan, Robert Ndjouenkeu, Gaëlle Roudaut, Noël Akissoé, Layal Dahdouh, Eric Rondet
Rapporteur / Rapporteuse : Robert Ndjouenkeu

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le procédé de transformation des racines de manioc en gari reste la plupart du temps artisanal et dépendant du savoir-faire des opératrices. Étant constitué d’une suite d’opérations unitaires (râpage, fermentation/pressage, tamisage et cuisson), il est nécessaire de déterminer les opérations-clefs déterminantes de la qualité du produit. Ainsi, dans ce travail, le procédé a été analysé dans sa continuité au travers du suivi de réponses biochimiques, granulométriques et hydro-texturales du produit durant sa transformation. L’objectif du travail de thèse a été dans un premier temps de développer des outils et méthodes permettant le suivi des états physiques et biochimiques du produit tout au long de sa transformation à l’échelle laboratoire. Cette démarche a permis de dégager certains mécanismes contribuant à la transformation du produit. Il a été mis en évidence le drainage d’une partie du liquide intra-cellulaire lors du pressage ainsi que deux mécanismes d’agglomérations successifs lors de l’élaboration du gari. Les résultats et les mécanismes déduits des observations réalisées à l’échelle laboratoire ont par la suite été confrontés à ceux obtenus sur le terrain (Bénin) dans des conditions moins maîtrisées et sous l’effet d’un changement d’échelle. L’opération de cuisson, à la fois très contraignante et ressortant comme une opération unitaire clef a été, par la suite, plus particulièrement étudiée. Pour cela, le comportement (choix et gestes) de deux opératrices a été enregistré de façon à mettre en évidence le rôle de l’opératrice lors de la cuisson. L’ensemble des résultats montrent que la qualité des garis repose en grande partie sur le savoir faire de l’opératrice. Il ressort cependant que les critères de qualité du gari qui guide l’opératrice lors de la cuisson et la conduisent à ajuster son comportement sont, bien sûr, ceux qui lui sont accessibles (couleur, taille, …), mais ne sont pas suffisants pour atteindre teneurs en composés cyanogénique résiduels recommandées par le Codex Alimentarius de la FAO.