Les pourparlers précontractuels en droit québécois : De l’opportunité d’une modification du Code civil du Québec à la lumière des récentes réformes française et allemande
Auteur / Autrice : | Sarah Barry |
Direction : | Rémy Cabrillac, Elise M. Charpentier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 11/05/2018 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit et science politique (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de droit privé (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Lefebvre |
Examinateurs / Examinatrices : Rémy Cabrillac, Elise M. Charpentier, Brigitte Lefebvre, Hervé Lécuyer, Vincent Caron, Emmanuel Terrier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hervé Lécuyer, Vincent Caron |
Mots clés
Résumé
Notre thèse aborde la question des pourparlers précontractuels et la manière dont elle est régie en droit québécois. Actuellement, la loi générale des contrats n’évoque que de manière indirecte la période de négociation des contrats à travers notamment l’article 1375 du Code civil qui impose aux parties de respecter les exigences de la bonne foi dès la naissance d’une obligation. Un tel état du droit détonne quand on le compare avec les systèmes juridiques français ou allemand dans la mesure où ces derniers prévoient des dispositions légales explicites en la matière. Notre thèse insiste sur les difficultés pratiques et juridiques que soulève le droit positif québécois. Face à la complexification des contrats engendrée par l’internationalisation des échanges et la multiplication de ces derniers, le recours à des pourparlers s’est fortement généralisé et a généré un contentieux grandissant. Nous proposons donc de faire évoluer la lettre du Code civil du Québec afin que ce dernier encadre davantage la période précontractuelle en s’inspirant du droit français et du droit allemand.