Thèse soutenue

[Dé]construction et mise en résonance des espaces : l'architecture en question chez Georges Rousse.

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Auteur / Autrice : Laurie Gleizes
Direction : Frédérique Villemur
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Architecture
Date : Soutenance le 17/12/2018
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Innovation, formes, architectures, milieux (Montpellier) - LIFAM Laboratoire Innovation Formes Architectures Milieux
Jury : Président / Présidente : Thierry Verdier
Examinateurs / Examinatrices : Jörn Garleff
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Alzieu, Laurent Reynès

Résumé

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Etablissant une relation inédite entre la peinture, la photographie, l'architecture et l'espace qui questionne et déplace les frontières entre les médias traditionnels, l'œuvre de Georges Rousse se place au cœur de nos recherches. C'est la mise en critique de l'espace, de la représentation spatiale et des processus de création et de réception que nous cherchons à questionner, induisant une approche transdisciplinaire. L'œuvre de l'artiste relève d'un usage de dispositifs paradoxaux, du projet et de sa représentation, il nous oriente vers une manière de penser et de produire l'espace – construit, architecturé, fictif. C'est parce que ce processus fait écho à la conception et à la matérialisation d'un espace que nous nous interrogeons sur le statut que son œuvre confère à l'objet-architecture. [Dé]construire l'œuvre de Georges Rousse s'avère une occasion d'enrichir la pensée architecturale qui ouvre à des problématiques relatives à la notion de projet, rapportée et distinguée entre une démarche architecturale et une démarche plastique. A l'interface entre l'architecture comme matière à créer et comme matière à penser ; le projet est étudié en termes de processus – création, réflexion, conception et réception. La spatialité de l'intervalle, la mise en scène des espaces, la photographie à trois dimensions et les références topologiques plurielles juxtaposées nous amènent à réactualiser le processus de projection propre à l'architecte par la mise en critique de son œuvre. La mise en résonance des espaces, construits et [dé]construits, nous permet de questionner l'espace mental de conception – camera obscura visuelle de l'architecte. Le processus de conception, comme mise en mouvement de pensées pesées, permet à l'architecte de considérer les possibles avant de formuler une proposition de projet, un propos spatial.