Anthropologie phénoménologique et théorie de l'éducation dans l'oeuvre d'Edith Stein
Auteur / Autrice : | Éric de Rus |
Direction : | Jean-François Lavigne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 30/11/2018 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Cattin |
Examinateurs / Examinatrices : Mette Lebech, Christof Betschart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudia Mariéle Wulf |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre projet de recherche est de comprendre, à l’intérieur de l’œuvre d’Édith Stein, le lien fondamental qui unit la structure de la personne humaine dans ses dimensions fondamentales (anthropologie) et l’éducation.Éduquer c’est être inévitablement renvoyé à la question : « Qu’est-ce que l’homme ? » dans la mesure où l'éducation engage « une certaine conception de l’homme, sa place dans le monde, ce à quoi il s’occupe, de même que dans les possibilités d’agir pratiquement sur l’homme et de le former. » Outre le fait qu'Edith Stein ne systématise pas sa conception de l'éducation, d'où la nécessité d'en reconstituer l'architecture d'ensemble, elle ne la fait pas dériver d'une anthropologie préalablement constituée. Notre hypothèse de recherche est que la personne humaine n'est pas une réalité déjà constituée dont une anthropologie statique rendrait compte, mais une réalité qui s'édifie au fil d'un processus de configuration qui « embrasse le corps, l’âme et l’esprit avec toutes leurs facultés » et dont la théorie steinienne de l’éducation examine les possibilités. A partir d'une analyse phénoménologique de la constitution de la personne nous examinerons ses possibilités de déploiement et sa finalité ultime comme une possibilité de sa liberté.