L'imaginaire français dans la littérature coloniale de la Tunisie (1881-1956)
Auteur / Autrice : | Jean-Gérard Mathé |
Direction : | Suzanne Lafont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | LITTERATURES FRANCAISES, COMPAREES spécialité Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 12/12/2018 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRISES - Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines et Sociales |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Brodziak |
Examinateurs / Examinatrices : Maxime Del Fiol | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Seillan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’imaginaire des français ayant émigré en Tunisie au cours de la période coloniale dite du Protectorat fut particulièrement riche ; en attestent les témoignages des nombreux auteurs qui se sont essayés à le traduire sur le papier. La présente thèse se propose de mettre à l’étude l’ère coloniale de la Tunisie d’un point de vue littéraire, via une approche systémique des textes et du regard posé par les auteurs sur un exil consenti dans la Tunisie française. Un exil, mais aussi un retour en Métropole, pour nombre d’entre eux, qui vécurent la fin du Protectorat et la difficulté d’un nouvel exil dans un pays qui était leur sans l’être tout à fait. Le choix analytique s’est porté sur une étude imagologique de la question, qui envisagera la notion complexe d’imaginaire du point de vue de la mythanalyse, avant d’en vérifier les composantes, appliquées à la thématique de la Tunisie coloniale. A ce sujet, la littérature apparaît comme l’objet d’étude idéal pour mettre en exergue la richesse de l’imaginaire des français de Tunisie, à travers la grande diversité des types de supports : mémoires, témoignages,romans, documents personnels, documents photographiques, etc. Enfin, l’expérience personnelle de l’auteur de cette thèse dans le contexte du Protectorat français en Tunisie permettra d’envisager la question entre objectivité analytique et analyse subjectivée.