Etudes anatomiques et phylogénétiques des structures endocrâniennes des stégocéphales (tétrapodes anciens)
Auteur / Autrice : | Thomas Arbez |
Direction : | Gaël Clément, Sébastien Steyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Paléontologie |
Date : | Soutenance le 06/11/2018 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en paléontologie (Paris ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hillary Maddin |
Examinateurs / Examinatrices : Gaël Clément, Sébastien Steyer, Hillary Maddin, Nadia Fröbisch, Damien Germain, Vincent Fernández | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hillary Maddin, Nadia Fröbisch |
Mots clés
Résumé
L’anatomie interne des crânes des stégocéphales Stanocephalosaurus (Temnospondyli), Laosuchus (Chroniosuchia) et Diplocaulus (Lepospondyli) a pu être révélée par l’utilisation de la tomographie à rayons X et a permis de mieux comprendre leur paléobiologie : 1) l’oreille moyenne de Stanocephalosaurus serait adaptée à la perception de sons dans le milieu subaquatique ; 2) des canaux sensoriels intra-osseux ont été identifiés chez Laosuchus. La morphologie endocrânienne a ensuite été utilisée dans une analyse phylogénétique portant sur les relations de parentés controversées entre stégocéphales et lissamphibiens. Cette analyse montre que la monophylie des lissamphibiens serait due à un phénomène d’attraction des longues branches, résultant de l’optimisation de la simplification crânienne, identifiée comme une convergence. Les morphologies de la boite crânienne, du stapes et du palais favorisent une origine diphylétique des lissamphibiens parmi les temnospondyles.