Passer le temps. Vies d'une archive photographique contemporaine : l'archivio Graziano Arici
Auteur / Autrice : | Ariane-Esther Carmignac |
Direction : | Danièle Méaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthétique et sciences de l'art |
Date : | Soutenance le 25/10/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) |
Laboratoire : Centre interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Expression Contemporaine (Saint-Etienne ; 1969-2020) | |
Jury : | Président / Présidente : Sandrine Ferret |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle Méaux, Christine Buignet, Anolga Rodionoff, Alexandre Quoi, Pascal Mougin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sandrine Ferret, Christine Buignet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’Archivio Graziano Arici est une archive photographique d’un genre résolument singulier ; elle réunit des enjeux et ou assemble des finalités qui ne se rejoignent que partiellement. Archive courante des photographies de Graziano Arici (photographe né en 1949 à Venise, résidant actuellement à Arles, et toujours en activité), fonctionnant comme une base d’images permettant au photographe d’accumuler et de vendre ses productions, elle est aussi, dès le départ, conçue comme une forme-conservatoire destinée, dans son ensemble, par son auteur même, à représenter une époque, à rester comme un témoignage porté par un regard sur une époque. Par l’acquisition de fractions d’archives photographiques, la mise en place d’une politique de préservation des images, et par ses créations, son travail plastique, le photographe se fait tout à la fois héritier d’un domaine précaire, mais aussi son passeur. Dans ce cas particulier, en effet, le rassemblement qu’est l’archive photographique se trouve être, non seulement, un lieu d’origine, premier, mais également l’endroit et le moment d’une recomposition, d’un remontage de productions antérieures, donnant ainsi naissance à un art consommé de l’assemblage, dans un lieu devenu paradoxal.