Représentations romanesques de la modernité parisienne dans le "Grand XIXème siècle", 1830-1913
Auteur / Autrice : | Noémie Boeglin |
Direction : | Michel Depeyre, Thierry Joliveau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 05/07/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne) |
Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Maumi |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Depeyre, Thierry Joliveau, Karen Bowie, Jörn Garleff, Jacqueline Bayon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Karen Bowie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans cette thèse nous étudions les représentations romanesques de la modernité parisienne durant le « Grand XIXème siècle » (1830-1913) à travers un échantillonnage représentatif de 31 romans. Nous entendons la modernité comme une tradition du nouveau, incessamment renouvelée. Les romans sont la principale source de cette recherche, à laquelle nous adjoignons une source que nous avons créée à l’aide de logiciels de textométrie et SIG. Les auteurs décrivent en effet la ville de Paris par les parcours de leurs personnages, que nous pouvons associer à la marche urbaine. En identifiant et en cartographiant ces parcours, par le biais des odonymes mobilisés, nous pouvons créer une représentation cartographique de la ville de Paris dans notre échantillonnage. Textes et cartes sont alors analysés simultanément, car ils nous offrent deux clés d’entrée sur les représentations romanesques de la modernité parisienne. Nous avons étudié la modernité parisienne du micro au macro, c’est-à-dire de l’espace intime des logements jusqu’aux grandes opérations de transformation urbaine. Nous avons identifié quatre incarnations principales de la modernité dans la capitale : l’architecture, le commerce, les réseaux et les transports. La modernité est, effectivement, un assemblage de marqueurs caractéristiques. Or, certains semblent absents des romans de notre échantillonnage. Nous avons ainsi identifié ce que nous avons nommé les contrastes de la modernité entre absences, ambivalences et modernité négative.