Accès radio et fonctionnalités de base dans les réseaux mobiles auto-déployables
Auteur / Autrice : | Jad Oueis |
Direction : | Fabrice Valois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 27/11/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale InfoMaths (Lyon ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....) |
Laboratoire : CITI - Centre d'Innovation en Télécommunications et Intégration de services (Lyon, INSA) - CITI Centre of Innovation in Telecommunications and Integration of services / CITI | |
Jury : | Président / Présidente : Serge Fdida |
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Valois, Serge Fdida, Claudio Casetti, Hakima Chaouchi, Xavier Lagrange, Vania Conan, Nancy Perrot, Razvan Stanica | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudio Casetti, Hakima Chaouchi, Xavier Lagrange |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les réseaux mobiles auto-déployables sont des réseaux qui peuvent être rapidement déployés, facilement installés, sur demande, n’importe où, et n’importe quand. Ils visent divers cas d’utilisation pour fournir des services aux utilisateurs lorsque le réseau classique ne peut pas être utilisé, ou n’existe pas : lors d’événements publics, lors des situations critiques, ou dans les zones isolées. Ces réseaux font évoluer l’architecture d’un réseau classique, en éliminant la séparation physique qui existe entre le réseau d’accès et le cœur de réseau. Cette séparation est désormais uniquement fonctionnelle, vu qu’une station de base est colocalisée avec les fonctionnalités du réseau de cœur, telles que la gestion de session et le routage, en plus des serveurs d’applications. Une station de base, toute seule, sans connexion à un réseau externe, fournit des services aux utilisateurs dans sa zone de couverture. Lorsque plusieurs stations de base sont interconnectées, les liens entre elles forment un réseau d’interconnexion, qui risque d’avoir une capacité limitée. Dans ce travail, nous nous appuyons sur les propriétés distinguant les réseaux auto-déployables pour revisiter des problèmes classiques du réseau d’accès dans ce nouvel contexte, mais aussi pour aborder de nouveaux défis créés par l’architecture du réseau. Tout d’abord, nous proposons un algorithme qui retourne un schéma d’allocation de fréquences et de puissances pour les stations de base. Celui-ci augmente considérablement les débits des utilisateurs par rapport aux schémas classiques de réutilisation de fréquences. Ensuite, nous traitons le problème de placement des fonctionnalités du cœur du réseau. Pour le placement centralisé, nous proposons une nouvelle métrique de centralité qui permet de placer les fonctions de façon à maximiser le trafic pouvant être échangé dans le réseau. Pour le placement distribué, nous évaluons le nombre de fonctions nécessaires et leur placement optimal, en tenant compte de l’impact sur la capacité du réseau d’interconnexion. Nous démontrons aussi les avantages du placement distribué par rapport au centralisé en terme de consommation de ressources sur le réseau d’interconnexion. Dans le même contexte, nous abordons le problème d’attachement des utilisateurs, lorsque les fonctionnalités du cœur de réseau sont distribuées, pour déterminer par laquelle de ces fonctionnalités un utilisateur est-il servi. Enfin, avec le réseau d’accès configuré et le cœur de réseau organisé, les utilisateurs commencent à arriver. Alors, nous abordons le problème de l’association des utilisateurs. Nous proposons une nouvelle politique d’association adaptée aux propriétés des réseaux auto-déployables. Cette politique réduit la probabilité de blocage par rapport aux politiques classiques basées uniquement sur la qualité de la voie descendante, en tenant compte à la fois des ressources du réseau d’accès, des ressources sur le réseau d’interconnexion, et des demandes des utilisateurs.