Dynamiques spatiales, temporelles et écologiques de la Métropole de Lyon : 1984-2015
Auteur / Autrice : | Arnaud Bellec |
Direction : | Bernard Gauthiez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie - Aménagement |
Date : | Soutenance le 19/10/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Gesquière |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Gesquière, Christiane Weber, Françoise Burel, Nathalie Long, Bernard Kaufmann | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christiane Weber, Françoise Burel |
Mots clés
Résumé
L’armature verte urbaine rassemble tous les éléments de végétation contribuant à répondre aux défis majeurs associés à l’Anthropocène, comme l’adaptation au changement climatique, la préservation de la biodiversité, l’infiltration des eaux pluviales ou l’amélioration de la santé des populations. La cartographie précise des espaces végétalisés urbains fait aujourd’hui défaut bien que les données spatiales issues de capteurs aéroportés soient disponibles depuis de nombreuses années. De ce fait, il est aujourd’hui difficile d’évaluer la fonctionnalité des armatures vertes. Pour répondre à ce besoin d’évaluation, il s’est agi, dans le cadre d’étude de la Métropole de Lyon, de cartographier le territoire à un mètre de résolution spatiale entre 1984 et 2015 en utilisant une procédure orientée objet, et de rendre ces cartographies disponibles sur une plateforme web dédiée. Il en ressort que les surfaces végétalisées de la métropole sont comparables à celles d’autres agglomérations de même rang, mais que l’accès de la population à cette végétation est très inégalement réparti. Par exemple, seuls 11 % des habitants disposent d’un espace vert de plus de 2ha à moins de 5 minutes de chez eux. Souvent sous-estimés dans les politiques urbaines, les jardins des particuliers représentent deux fois la surface des espaces verts publics, et devraient faire l’objet des mêmes questionnements, quant à leur valeur pour la mitigation climatique ou pour la biodiversité. L’évaluation de l’armature urbaine ne s’arrête pas à sa cartographie, mais doit conduire à l’exploration de sa perception à différentes échelles spatiales, pour différents acteurs (habitants, professionnels et autres organismes vivants) et selon plusieurs mesures de bien-être physique, mental et culturel.