Thèse soutenue

Gouvernance foncière et jeux d'acteurs au Cameroun : l'exemple des concessions foncières agro-industrielles

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Joseph-Eric Nnomenko'o
Direction : Muriel MaillefertAlain François
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie-Aménagement
Date : Soutenance le 11/06/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....)
Jury : Président / Présidente : Catherine Baron
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Baron, Pierre Kamdem, Michel Tchotsoua
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Kamdem, Michel Tchotsoua

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse de doctorat en géographie sociale et politique analyse les jeux d’acteurs dans la gouvernance foncière au Cameroun à l’aune des affectations foncières à des fins agro-industrielles qui y prévalent et qui ont pris des proportions ces dernières années suite à la politique économique axée sur l’attractivité des investissements directs étrangers adoptée par les autorités camerounaises dans la perspective du développement. Cette situation a fondamentalement induit une intensification des investissements dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles et spécifiquement de la ressource foncière. Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des médias et Ong tant locaux qu’internationaux qui accusent d’accaparement des terres les firmes agricoles étrangères qui y sont actives. Eu égard à ces griefs, le but de cette étude est d’apporter des éléments de clarification sur la situation qui y prévaut vraiment. Car, même si les compagnies agricoles étrangères ayant acquis ou sollicitant des terres au Cameroun ne sont pas vertueuses ; se focaliser sur elles comme étant les princes de la turpitude alors que les acteurs étatiques locaux en charge des politiques publiques en matières foncière seraient, par nature, des parangons de vertu n’est pas la bonne approche. Cette étude trouve son fondement dans le fait que plusieurs catégories d’acteurs aux intérêts divers et variés structurent l’écosystème des transactions foncières agro-industrielles au Cameroun.