Apprendre le français à la Légion étrangère : une double hybridation linguistique ? : l’exemple des légionnaires russes, serbes et polonais
Auteur / Autrice : | Helena Maniakis |
Direction : | Peter D. Griggs, Dominique Ulma |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 07/12/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Interactions, corpus, apprentissages et représentations (Lyon, Rhône ; 2003-....) |
établissement opérateur d'inscriptions : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Renner |
Examinateurs / Examinatrices : Henri Boyer | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudine Moïse, Ksenija Djordjević |
Mots clés
Résumé
Cette recherche porte sur l’acquisition du français à la Légion étrangère. La Légion regroupe environ 140 nationalités et se charge elle-même de l’enseignement du français aux futurs légionnaires, principalement pendant une période de quatre mois au centre d’instruction de Castelnaudary. L’hypothèse principale de cette thèse est que ce mode d’acquisition rapide, en contexte plurilingue, et orienté vers une langue de travail concise et codifiée (le langage militaire), produit une variété linguistique reconnaissable, que nous nommons légiolecte. Nous nous interrogeons sur la corrélation entre le type même d’enseignement et la langue produite. Pour répondre à ces hypothèses, nous avons étudié les énoncés de légionnaires russes, serbes et polonais, car notre connaissance de ces langues nous permettait de neutraliser les marques transcodiques pour ne faire émerger que le légiolecte.