Auteur / Autrice : | Tristan Dissaux |
Direction : | Jérôme Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 05/11/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscriptions : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Triangle : Action, Discours, Pensée politique et économique (Lyon ; 2005-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Guérin |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Servet, Agnès Labrousse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marek Hudon |
Mots clés
Résumé
Des innovations monétaires, donnant à la monnaie des formes et des caractéristiques nouvelles, sont aujourd’hui utilisées dans le but de favoriser le processus de développement économique. Au Kenya, elles se concrétisent dans les systèmes de monnaie mobile tels que le M-Pesa, ainsi que dans plusieurs monnaies locales mises en place sur le modèle du Bangla-Pesa. Ces monnaies ont des natures et des logiques divergentes, dont la thèse vise à en montrer les impacts et les implications. Pour cela, nous utilisons notamment des données issues de deux enquêtes de terrain.Les innovations monétaires interpellent les théories du développement, qui ont largement exclu la monnaie de leurs analyses, et qui la considèrent généralement comme étant neutre. L’étude de ces dispositifs nous permet de poser les bases d’une théorie monétaire du développement, en questionnant ce faisant le sens à donner au concept de développement, et les rôles que doivent jouer pour celui-ci la monnaie et la finance.