Thèse soutenue

Représentations sociales de la vaccination HPV à l'adolescence : une approche psychosociale et communautaire en milieu scolaire

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Auteur / Autrice : Charlotte Bauquier
Direction : Marie Préau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 30/11/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire GRePS (Lyon)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Jury : Président / Présidente : Thémis Apostolidis
Examinateurs / Examinatrices : Juliet Foster, Arnaud Simeone, Joanne Otis
Rapporteurs / Rapporteuses : Ghozlane Fleury-Bahi

Résumé

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En France, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est venue compléter la stratégie de prévention contre le cancer du col de l’utérus (le dépistage par frottis cervico-utérin) en 2007. Elle cible les adolescentes âgées entre 11 et 14 ans, avec une possibilité de rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans. En effet, certaines formes du virus HPV, sexuellement transmissible, sont considérées comme étant un facteur de risque important de cancer du col de l’utérus mais aussi de cancers ano-génitaux et oropharynx. Dans ce travail de thèse, c’est la perspective des adolescents et adolescentes de 13-14 ans au sujet du vaccin HPV que nous avons souhaité investiguer. Pour cela, la théorie des représentations sociales constitue une approche pertinente, nous permettant d’aborder à la fois les processus de transmission des connaissances et le contenu de ces savoirs. Associée à cette approche théorique, nous nous référons aussi à la perception des risques telle qu’elle est proposée par Douglas. D’un point de vue épistémologique, cette thèse s’ancre dans une approche participative et écologique, suivant le modèle de Bronfenbrenner. Notre problématique peut ainsi se résumer en une question : quels sont les systèmes de représentations activés par les adolescents et adolescentes, en contexte (en l’occurrence le collège), pour penser la vaccination contre les papillomavirus humains ?C’est en s’appuyant sur une démarche de triangulation méthodologique que plusieurs outils ont été construits pour élaborer notre plan de recherche et répondre à nos objectifs. Ainsi, des ateliers fondés sur une démarche participative ont été mis en place avec des élèves en classe de quatrième. Ces derniers ont dû construire des supports de communication sur le thème du vaccin et des cancers liés à l’infection HPV, nous fournissant notamment, un corpus d’images à analyser. En complément, des focus groups ont été menés et des questionnaires ont été administrés auprès d’élèves en classe de troisième. Toujours d’un point de vue méthodologique, nous avons réalisé une analyse psychosociale d’implantation de la recherche au sein des collèges volontaires qui vise à estimer les variations d’implantation de l’intervention, dues aux différents établissements. Ainsi, les résultats des analyses portant sur les représentations produites et recueillies seront renforcés par la prise en compte des différents modes de mises en oeuvre de notre recherche.