L'utilisation du piano dans la musique arabe du XXème siècle : organologie et analyse
Auteur / Autrice : | Rym Mansour |
Direction : | Anne Penesco |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 24/11/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (Lyon ; 2016-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Antonio Lai |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Chouvel, Patrick Otto |
Mots clés
Résumé
La musique arabe se distingue par une riche diversité modale. Par ses quarts de tons inclus dans plusieurs modes, ses ornementations effectuées dans le jeu des interprètes et ses timbres spécifiques, son exécution devient une sorte de handicap forcé par ses modes particuliers qui sont souvent en dehors du système musical tempéré. Cela n’empêche pas la présence et l’usage du piano dans la musique arabe que ce soit en accompagnement (instrumental ou vocal) dans un groupe ou « takht » arabe ou même en solo. Cette problématique a été traitée de manière plus globale. L’étude de la relation entre Occident et Orient relève d’un défi pour énumérer le détail d’une acculturation très vaste et pluridisciplinaire (musicale, théâtrale, cinématographique, sociale, politique…) Dans plusieurs ouvrages et plusieurs recherches, l’interaction musicale entre ces deux mondes a été traitée de manière générale. Par conséquent, nous trouvons que le traitement précis et ciblé de notre recherche se présente dans l’étude de l’insertion du piano dans la civilisation arabe en premier lieu puis dans la musique arabe en second lieu. La fusion entre une icône de l’occident et une musique à caractère modal, voire ethnique, est impressionnante ce qui nous amène à traiter ce phénomène dans une thèse.