Thèse soutenue

Coût du prélèvement d'organes dans le système de soins français

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Auteur / Autrice : Abdelbaste Hrifach
Direction : Cyrille ColinPierre Farge
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique
Date : Soutenance le 25/10/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Health Services and Performance Research (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Pascal Auquier
Examinateurs / Examinatrices : Cyrille Colin, Pierre Farge, Christine Peyron, Dominique Seux
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Auquier, Anne-Marie Musset

Résumé

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Dans la première partie, une méthode mixte combinant le top-down micro-costing et le bottom-up micro-costing a été développée afin d’évaluer le coût du prélèvement d’organes au sein d’un groupement hospitalier français. Cette méthode mixte a été comparée à une méthode utilisant exclusivement le top-down micro-costing, afin de mesurer les écarts entre les deux approches. Dans la seconde partie, la valorisation de la procédure de greffe des îlots de Langerhans a illustré l’usage pouvant être fait du coût du prélèvement d’organes. Au cours de la troisième partie, l’évaluation du coût du prélèvement a été étendue à l’ensemble des organes pouvant être prélevés sur une période de 8 années consécutives. Cette évaluation a été réalisée à partir d’une base de donnée médico-administrative nationale et de l’Etude Nationale de Coût. Les résultats des deux premières publications, chacune fondée sur une base de données spécifique, semblent fortement diverger. La dernière partie s’évertue à comparer le coût du prélèvement d’organes à partir de deux bases de données distinctes : la Comptabilité Analytique Hospitalière et l’Etude Nationale de Coût. Cette analyse a souligné les différences de coût existant entre deux bases de données pourtant intimement liées, l’une incrémentant l’autre. Les différences ont conduit à relativiser et à interpréter avec davantage de précaution les coûts du prélèvement d’organes évalués à partir des bases nationales. L’utilisation de différentes méthodes d’évaluation des coûts, de même que l’utilisation de différentes bases de données aboutissent à des écarts de coûts importants. Il est fondamental que les lecteurs, les directeurs d’hôpitaux, et les décideurs, gardent à l’esprit les forces et faiblesses de chaque approche méthodologique et de chaque base de données afin d’interpréter les résultats dans un contexte éclairé