Thèse soutenue

Phenol Soluble Modulins et lipopolysaccharide de Legionella pneumophila : rôle dans la réponse immunitaire innée

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Auteur / Autrice : Anne-Gaëlle Ranc
Direction : Sophie JarraudGérard Lina
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Micro-organismes. Interactions. Infections
Date : Soutenance le 02/02/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation (Lyon ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Centre International de Recherche en Infectiologie (Lyon ; 2013-....)
Jury : Président / Présidente : Yann Héchard
Examinateurs / Examinatrices : Oana Dumitrescu
Rapporteur / Rapporteuse : Sandrine Boisset, Jean-Louis Herrmann

Mots clés

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Résumé

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Legionella pneumophila (Lp) est une bactérie ubiquitaire dans les environnements aqueux et responsable d’une pneumopathie potentiellement sévère : la légionellose. La majorité des souches impliquées appartiennent au sérogroupe 1 (Lp1) et à un sous- groupe spécifique de souches portant un épitope particulier dites mAb3/1+. Cependant, la différence de distribution entre les souches retrouvées dans l’environnement et celles impliquées en clinique n’est pas clairement élucidée. Notre travail a porté sur la détection de deux facteurs de virulence de Lp. Nous avons voulu mettre en évidence l’existence de Phenols Soluble Modulines (PSMs), peptides uniquement décrit chez Staphylocoques et avons ainsi pu démontrer l’activité de peptides prédits par analyse in silico chez Lp capables d’activer la réponse inflammatoire par la voie du NF-?B et sont dotés d’une action cytotoxique. Notre deuxième axe d’étude a porté sur le lipopolysaccharide (LPS) de Lp. Afin de vérifier si la prédominance de certaines souches était liée à un biais diagnostique, nous avons voulu tout d’abord vérifier la sensibilité de 3 tests urinaires diagnostiques envers le LPS extrait de souches de différents sous- groupes de Lp1 et sérogroupes de Lp et avons ainsi pu montrer que ces tests sont capables de détecter tous les LPS de Lp1. La sensibilité envers le LPS des autres sérogroupes est très variable mais reste insuffisante pour permettre leur détection. Nous avons ensuite utilisé ces LPS extraits pour vérifier la réponse immunitaire innée en fonction des souches de Lp1. Ainsi les souches mAb3/1+ activent moins le système immunitaire que les souches mAb3/1-, ce qui pourrait expliquer alors une moins bonne clairance de ces souches permettant leur multiplication à l’origine d’une infection. Au final, notre travail a permis d’étudier deux facteurs de virulence potentiels au sein de Lp, pouvant expliquer partiellement la prédominance de certaines souches en pathologie humaine