Auteur / Autrice : | Géraldine Foin |
Direction : | Jean-Marie Seca, Renée-Marie Fountain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 29/06/2018 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lorrain de sciences sociales (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Dartiguenave |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Seca, Renée-Marie Fountain, Gilles Ferréol, Ewa Bogalska-Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Ferréol |
Mots clés
Résumé
Notre recherche doctorale étudie l'implication dans le travail scolaire des étudiants dans un contexte numérique de premier cycle universitaire. Il s’agit d’étudier l’appropriation et l'utilisation des TIC, de rendre compte des stratégies qu’adoptent les étudiants avec leur rapport à Internet ; tout en considérant le rapport et l’implication dans le travail scolaire des étudiants. Pour examiner la relation entre l'utilisation de l'Internet par les étudiants de première année et leurs études universitaires, cette étude portait principalement sur l'utilisation de l'ordinateur portable pendant et hors cours, pendant une période de trois à six mois. Ce qui est novateur dans cette étude, c'est l'utilisation de méthodes de collecte de données non numériques et numériques. La collecte de données non numériques comprenait l'observation, les questionnaires et les entretiens. La collecte de données numériques, un logiciel d’enregistrement de données numériques qui a été installé sur les ordinateurs des élèves, a permis un compte rendu extrêmement complet, des pratiques numériques de premier cycle. L'analyse au sein et entre ces nombreuses approches de collecte de données a permis une compréhension plus approfondie des pratiques numériques des étudiants (comme l’utilisation particulière des réseaux sociaux dans les études) et a permis d'examiner la cohérence entre les pratiques déclarées et les pratiques réelles enregistrées (l’organisation de pauses ou au contraire l’utilisation en continu d’Internet pendant le travail scolaire). Ce travail nous montre que l’usage d’Internet des étudiants n’est pas homogène à cette population et l’impact qu’elle peut avoir sur les études est plus complexe qu’elle n’y paraît