Comptage de points de courbes hyperelliptiques en grande caractéristique : algorithmes et complexité
Auteur / Autrice : | Simon Abelard |
Direction : | Pierrick Gaudry, Pierre-Jean Spaenlehauer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 07/09/2018 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine (1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Hanrot |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Ritzenthaler, Frederik Vercauteren, Magali Turrel Bardet, Elisa Gorla | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Ritzenthaler, Frederik Vercauteren |
Mots clés
Résumé
Le comptage de points de courbes algébriques est une primitive essentielle en théorie des nombres, avec des applications en cryptographie, en géométrie arithmétique et pour les codes correcteurs. Dans cette thèse, nous nous intéressons plus particulièrement au cas de courbes hyperelliptiques définies sur des corps finis de grande caractéristique p. Dans ce cas de figure, les algorithmes dérivés de ceux de Schoof et Pila sont actuellement les plus adaptés car leur complexité est polynomiale en \log p. En revanche, la dépendance en le genre g de la courbe est exponentielle et se fait cruellement sentir même pour g=3. Nos contributions consistent principalement à obtenir de nouvelles bornes pour la dépendance en g de l'exposant de \log p. Dans le cas de courbes hyperelliptiques, de précédents travaux donnaient une borne quasi-quadratique que nous avons pu ramener à linéaire, et même constante dans le cas très particuliers de familles de courbes dites à multiplication réelle (RM). En genre 3, nous avons proposé un algorithme inspiré de ceux de Schoof et de Gaudry-Harley-Schost dont la complexité, en général prohibitive, devient très raisonnable dans le cas de courbes RM. Nous avons ainsi pu réaliser des expériences pratiques et compter les points d'une courbe hyperelliptique de genre 3 pour un p de 64 bits