Latino-américains en France : insertion professionnelle et intégration (1973-2016)
Auteur / Autrice : | Job Avalos Romero |
Direction : | Dominique Gay-Sylvestre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 27/04/2018 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Éducation et Diversités en Espaces Francophones |
Jury : | Président / Présidente : Éric Rouvellac |
Examinateurs / Examinatrices : Maria Beatriz Rocha Trindade | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Agulhon, Luciane Pinho de almeida |
Mots clés
Résumé
En tant que sujets migrants, les Latino-américains sont surtout identifiés dans le contexte états-unien, où ils constituent une population étrangère importante. Pourtant, avec une importante évolution quantitative en Europe et en France, ils commencent à se faire une place dans les études européennes sur les migrations internationales. Si en raison de leurs liens culturels et historiques, les Latinos sont surtout présents dans des pays comme l’Espagne, le Portugal ou encore l’Italie, des communautés latino-américaines existent aussi en France. Parmi eux, la catégorie la plus visible est celle des exilés politiques issus des dictatures sud-américaines, dans une moindre mesure celle des étudiants internationaux et, depuis les années quatre-vingt, celle des migrants économiques. Considérés comme « exemple d’intégration », cette image idéalisée des réfugiés latino-américains laisse dans l’ombre certains aspects pourtant essentiels et inhérents à l’intégration, telle la participation dans la société d’accueil et surtout l’accès au marché de l’emploi. A l’appui des récits de vie, ce travail doctoral se propose d’analyser leurs parcours, avec une attention particulière aux stratégies qu’ils mettent en place pour rendre possible une insertion professionnelle de plus en plus restreinte par les politiques migratoires qui les concernent en tant que ressortissants non européens. Pour ce faire, notre discussion considère aussi bien l’élément subjectif (perceptions, expériences, ressources et stratégies mobilisés) que des éléments structurants et objectifs comme les politiques migratoires et les différents rapports sociaux établis dans le pays d’accueil.