Thèse soutenue

Mesurer le vécu identitaire subjectif

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Auteur / Autrice : Marie-Christine Nizzi
Direction : Christine MoroniMatthew K Nock
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 10/12/2018
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021) en cotutelle avec Harvard University
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Psychologie : interactions, temps, émotions, cognition (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Kate McLaughlin
Examinateurs / Examinatrices : Christine Moroni, Matthew K Nock, Kate McLaughlin, Christophe Tzourio, Brian P. Marx
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Tzourio, Brian P. Marx

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Peut-il y avoir une science du vécu identitaire ? Si la science est l’étude objective de principes généraux, le vécu identitaire subjectif peut-il être décrit, quantifié et conceptualisé en termes scientifiques ? De précédents travaux suggèrent que le vécu identitaire est associé à la qualité de vie, la dépression et le suicide (Nizzi et al., 2012). Pourtant, les professionnels de santé n’ont à ce jour aucun outil fiable à leur disposition pour évaluer le vécu identitaire de leurs patients. Développer des outils psychométriques informatifs et largement utilisables pourrait contribuer à de nouvelles perspectives théoriques, diagnostiques et cliniques pour le traitement des pathologies rencontrées fréquemment en consultation de neuropsychologie. Mon but est de développer une approche empirique du vécu identitaire, telle qu’elle soit utile au clinicien. Dans cette thèse, nous présentons trois éléments de ce programme de recherche, centré sur les démences neurodégénératives. L’Etude 1 explore l’impact du contexte culturel sur la représentation sociale de la maladie d’Alzheimer (MA). L’Etude 2 caractérise l’impact de la MA à trois stades de détérioration cognitive sur quatre marqueurs du vécu identitaire. Enfin, nous présentons le développement et la validation d’un nouvel outil neuropsychologique destiné à évaluer le vécu identitaire : les fluences verbales identitaires (Etude 3).