Le paysage de mémoire, un des héritages de la Première Guerre mondiale dans le nord de la France : l’exemple des initiatives des collectivités territoriales
Auteur / Autrice : | Etienne Verkindt |
Direction : | Éric Glon, Patrick Picouet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie physique, humaine, économique et régionale |
Date : | Soutenance le 28/09/2018 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES) |
Résumé
Que reste-t-il de la Première Guerre mondiale cent ans après le conflit? De nombreuses traces (cimetières, tranchées, fortifications et autres monuments), de nombreux témoignages prenant des formes diverses (témoignages d'anciens combattants ou de civils, romans, carnets militaires, peintures, chansons...) révèlent une histoire qui a bouleversé le monde. Aujourd'hui, de nombreux projets tendent à faciliter l'accès à cette histoire, projets que le centenaire du conflit a fortement relancés, réactivant par la même occasion la mémoire collective de ce dernier. Le concept de paysage de mémoire permet de rendre compte de la dimension géographique de la mémoire. D'abord, parce que le paysage tel que nous le voyons aujourd'hui nous révèle un pan de notre histoire et nous inscrit dans cette histoire. Il est l'ultime témoin vivant de la Grande Guerre. Ensuite, parce que les pratiques mémorielles contemporaines, et notamment celles des collectivités territoriales, sont étroitement liées aux expériences pratiques du paysage. Ces pratiques sont plurielles, elles sont à la fois patrimoniales, culturelles, touristiques et en tout état de cause territoriales. Elles posent nécessairement la question de l’intérêt du concept de paysage de mémoire dans sa dimension théorique et opérationnelle.