Les bois ouvragés en Gaule romaine : approches croisées archéologiques, anthraco-xylologiques et entomologiques
Auteur / Autrice : | Magali Toriti |
Direction : | Aline Durand, Fabien Fohrer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 04/12/2018 |
Etablissement(s) : | Le Mans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (Rennes) |
Mots clés
Résumé
Le bois est l’une des matières premières les plus utilisées dans la construction romaine, ce qui en faitun élément clé de l’économie et de l’environnement. Mais contrairement à la pierre, ce matériau nelaisse que peu de traces sur le terrain, rendant ainsi son interprétation parfois complexe.Cette thèse tente d’aborder le bois de construction gallo-romain sous différents aspects (choix et transportdu bois, chaîne opératoire technique du travail et état sanitaire) à partir d’une approche interdisciplinairealliant Sciences de l’Homme et Sciences biologiques.Le point novateur de ce travail réside dans la réalisation d’une clé de détermination des traces (galerieset vermoulures) que les insectes xylophages laissent dans le bois archéologique. Savoir identifier ces traces conduit à de nouvelles pistes interprétatives : déterminer le moment où s’est produitl’infestation (bois sur pied, lors d’une phase de stockage, après sa mise en place dans l’architectureou après l’abandon du site et l’enfouissement des vestiges) ; estimer la durée et localiser la source del’infestation ; obtenir des indications sur les choix et les gestes des constructeurs et mieux appréhenderla conservation du patrimoine ligneux.