Production de synthons par des consortia microbiens à partir de paille de blé : approches macrocinétique, enzymatique et métaprotéomique
Auteur / Autrice : | Adele Lazuka |
Direction : | Guillermina Hernandez-Raquet, Michael O'Donohue |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingenieries microbienne et enzymatique |
Date : | Soutenance le 28/09/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LISBP- Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés - Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés / LISBP |
Jury : | Président / Présidente : Fabienne Guillon |
Examinateurs / Examinatrices : Guillermina Hernandez-Raquet, Michael O'Donohue, Bernard Kureck, Helene Carrere, Jean-Guy Berrin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Kureck, Helene Carrere |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Alors que la biomasse lignocellulosique constitue le plus grand réservoir de carbone renouvelable sur Terre, sa valorisation reste encore limitée par sa récalcitrance à la dégradation. Bien que sa bioconversion ait été largement étudiée dans le cadre de la production de bio-combustibles, d’autres approches comme la plateforme des carboxylates permettent de produire des intermédiaires et composés chimiques d’intérêt industriel. De plus dans la Nature, la lignocellulose est prise en charge par des écosystèmes microbiens qui déploient une large diversité enzymatique. Ainsi, nous avons étudié l’enrichissement de communautés microbiennes naturelles issues d’écosystèmes digestifs animaux sur paille de blé et en conditions d’anaérobiose en bioréacteur contrôlé, en vue de produire des carboxylates. Via une procédure de culture en bioréacteur batch séquentiel, deux communautés stables ont été obtenues à partir de rumen bovin (nommée RWS) et de microbiote intestinal de termite de l’espèce Nasutitermes ephratae (nommée TWS). RWS et TWS dégradaient 55% et 45% du substrat non prétraité, en produisant 6,5 g-AGV.L-1 et 5,8 g-AGV.L-1 en 15 jours, respectivement. En combinant des approches de suivi dynamique des paramètres macroscopiques, des activités enzymatiques impliquées dans la dégradation du substrat, ainsi que par une étude métaprotéomique dynamique, nous avons pu révéler des particularités intéressantes entre ces deux communautés microbiennes. De plus, la communauté RWS a été soumise à des prétraitements du substrat permettant d’augmenter sa vitesse de production de carboxylates.