Phylogénie et évolution des pigeons et tourterelles (Columbidae) à différentes échelles de temps et d’espace
Auteur / Autrice : | Jade Bruxaux |
Direction : | Christophe Thébaud, Guillaume Besnard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecologie biodiversite evolution |
Date : | Soutenance le 08/03/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | ECOLE DOCTORALE SCIENCES ECOLOGIQUES, VETERINAIRES, AGRONOMIQUES ET BIOINGENIERIES |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Evolution et Diversité Biologique - Laboratoire Evolution et Diversité Biologique (EDB UMR 5174)- Université de Toulouse- CNRS- ENFA- UPS |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-André Crochet |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Thébaud, Guillaume Besnard, Emmanuel Douzery, Marianne Elias, Alice Cibois, Céline Brochier-Armanet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Douzery, Marianne Elias |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les pigeons et tourterelles (Columbidae) appartiennent à une famille riche en espèces et mondialement distribuée, d’importance majeur sur le plan historique et écologique. Nous avons généré des hypothèses phylogénétiques à partir d’échantillons de musées pour clarifier le processus de diversification de la famille, qui s’est probablement déroulé entre le milieu de l’Eocène et du Miocène. Près de 60% des espèces de columbidés sont présentes sur des îles, et ces entités ont probablement joué un rôle dans la dispersion entre continents. A l’inverse, les taux de spéciation varient selon une distribution normale et l’insularité ne semble pas avoir joué un rôle important dans la diversification. Malgré tout, la diversité maximale est atteinte en Asie du Sud-Est et en Australasie, régions particulièrement riches en îles. La Nouvelle-Guinée, en particulier, héberge une diversité impressionnante. Les columbidés les plus gros, appartenant au genre Goura (pigeons couronnés), sont endémiques de cette île. Nos analyses suggèrent que leur diversification a probablement démarré au sein de la Nouvelle-Guinée il y a environ 5.73 millions d’années. Des événements géologiques tels que l’orogénèse de la cordillère centrale ont probablement joué un rôle important en partageant la distribution de l’aire ancestrale. Des dispersions par-delà des barrières géographiques établies peuvent ensuite avoir permis l’établissement de populations isolées et entrainé leur diversification.