Résilience des systèmes informatiques adaptatifs : modélisation, analyse et quantification
Auteur / Autrice : | William Excoffon |
Direction : | Jean-Charles Fabre, Michaël Lauer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sureté de Logiciel et Calcul à Haute Performance |
Date : | Soutenance le 08/06/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, informatique et télécommunications (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes (Toulouse ; 1968-....) |
Jury : | Président / Présidente : Lionel Seinturier |
Examinateurs / Examinatrices : Michaël Lauer, Lionel Seinturier, François Taïani, Sara Bouchenak, Marc Gatti, Jean-Paul Blanquart | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Taïani, Sara Bouchenak |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
On appelle résilient un système capable de conserver ses propriétés de sûreté de fonctionnement en dépit des changements (nouvelles menaces, mise-à-jour,…). Les évolutions rapides des systèmes, y compris des systèmes embarqués, implique des modifications des applications et des configurations des systèmes, en particulier au niveau logiciel. De tels changements peuvent avoir un impact sur la sûreté de fonctionnement et plus précisément sur les hypothèses des mécanismes de tolérance aux fautes. Un système est donc résilient si de pareils changements n’invalident pas les mécanismes de sûreté de fonctionnement, c’est-à-dire, si les mécanismes déjà en place restent cohérents malgré les changements ou dont les incohérences peuvent être rapidement résolues. Nous proposons tout d’abord dans cette thèse un modèle pour les systèmes résilients. Grâce à ce modèle nous pourrons évaluer les capacités d’un ensemble de mécanismes de tolérance aux fautes à assurer les propriétés de sûreté issues des spécifications non fonctionnelles. Cette modélisation nous permettra également de définir un ensemble de mesures afin de quantifier la résilience d’un système. Enfin nous discuterons dans le dernier chapitre de la possibilité d’inclure la résilience comme un des objectifs du processus de développement