Santé connectée et prévention du suicide : vers une aide à la décision
Auteur / Autrice : | Sofian Yahia-Berrouiguet |
Direction : | Philippe Lenca, Romain Billot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Département Logique des Usages, Sciences sociales et Sciences de l'Information - Lab-STICC_IMTA_CID_DECIDE - Laboratoire en sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Augusto |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Lenca, Romain Billot, Jérôme Azé, Catherine Massoubre | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Augusto, Jérôme Azé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La recherche en prévention du suicide fait face à des défis spécifiques liés aux caractéristiques des sujets à risque. La conception d’interventions de prévention efficaces est particulièrement difficile. Les sujets suicidants sont accueillis aux urgences qui assurent les soins immédiats et organisent la prise en charge au long cours. Un antécédent de passage à l’acte suicidaire est un puissant prédicteur de décès prématuré par au suicide. La prise en charge suivant un passage aux urgences pour un geste suicidaire constitue un défi critique pour les urgences et services de santé mentale. Compte tenu de ces enjeux, il y a eu un intérêt majeur à évaluer l’efficacité des interventions visant le maintien du contact des sujets à risque avec les services de soins. L’évaluation ponctuelle du risque suicidaire habituellement conduite aux urgences, après un geste suicidaire, ne rend pas compte son évolution après la sortie des soins, alors même que le risque de récidive reste important plusieurs mois après. Dans ces conditions, les possibilités d’identification, et donc de prise en charge, des patients à risque suicidaire sont limitées. Le développement de la santé connectée (eHealth) donne désormais accès en temps réel à des informations sur l’état de santé d’un patient entre deux séjours en centre de soins. Cette extension de l’évaluation clinique à l’environnement du patient permet de développer des outils d’aide à la décision face à la gestion du risque suicidaire.