Les théories de la politique budgétaire : du régime de domination monétaire à la crise des dettes souveraines
Auteur / Autrice : | Ibrahim Moussana Alkabous |
Direction : | Rédouane Taouil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 05/10/2018 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences économiques (Grenoble ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en économie de Grenoble (2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Rocca |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Saglio-Rossini, Pierre Berthaud | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Allegret |
Mots clés
Résumé
Pour commencer mon sujet de thèse est le suivant : « la théorie de la politique budgétaire : du régime de domination monétaire à la crise des dettes souveraines ». L’objet de ma thèse est d’analyser l’évolution théorique de la politique budgétaire de 1980 jusqu’à la crise des dettes souveraines. De ce fait, je dois analyser le statut de la politique budgétaire dans le cadre d’un régime de domination monétaire. Pourquoi la politique budgétaire est sous un régime de domination monétaire ? Pourquoi est-elle considérée comme, inefficace, neutre et inutile (équivalence ricardienne, théorie du revenue permanent, effet d’éviction, incohérence intertemporelle) ? Quelle est dans ce cas l’articulation entre le politique budgétaire et la politique monétaire sous un régime de domination monétaire (la théorie budgétaire du niveau des prix et la théorie des jeux) ? Par ailleurs, lors de la crise de 2008, la politique budgétaire a été mobilisée, à travers la mise en œuvre de plan de relance pour éviter un effondrement des économies avancées. De ce fait, s’agit-il d’un retour de la politique budgétaire comme étant le principal instrument de régulation de la conjoncture économique (un régime de domination budgétaire), ou une exception à la règle (le nouveau consensus macroéconomique est-il remis en cause) ? S’agit-il d’une remise en cause du régime de domination monétaire ?