Thèse soutenue

Effets de deux modalités d'entraînement et d'une complémentation à base d'extraits végétaux sur le développement du diabète de type 2 : Physiologie

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Auteur / Autrice : Vivien Chavanelle
Direction : Nathalie Boisseau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences humaines et sociales en activites physiques et sportives
Date : Soutenance le 18/08/2018
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire des Adaptations Métaboliques à l’Exercice en conditions Physiologiques et Pathologiques
Laboratoire : Laboratoire des Adaptations Métaboliques à l'Exercice en Conditions Physiologiques et Pathologiques - Clermont Auvergne / AME2P

Résumé

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Le diabète de type 2 (DT2) représente l’un des principaux défis de santé du XXI ème siècle. En 2015, 415 millions de personnes dans le monde étaient touchées tandis que 318 millions de plus présentaient un prédiabète, un stade défini comme à haut risque de développer la pathologie, mais encore réversible. Les recommandations hygiéno-diététiques (activité physique et alimentation) constituent la première ligne d’intervention dans le cadre de la lutte contre l’apparition du diabète de type 2. L’objectif de cette thèse était d'évaluer l’effet de deux stratégies interventionnelles inscrites dans les mesures hygiéno-diététiques sur le développement du DT2. L’étude 1 visait à comparer l’effet de deux modalités d’exercice chronique (continu à intensité modérée vs. intermittent de haute intensité) sur le développement du DT2 de jeunes souris db/db. L’étude 2 s’attachait à mesurer les effets d’un mélange de 5 extraits de plantes (Composition brevetée Totum-63,) sur le développement du DT2 à partir de deux modèles du prédiabète : la jeune souris db/db et la souris rendue insulinorésistante suite à un régime riche en graisses. Dans la 1 ère étude, l’entrainement intermittent de haute intensité a amélioré le contrôle glycémique indépendamment d’une adaptation de la fonction mitochondriale via notamment une augmentation du contenu musculaire en Glut4. Dans notre seconde étude, Totum- 63 a entrainé une amélioration du contrôle glycémique et de la sensibilité à l’insuline dans nos deux modèles. Plusieurs mécanismes sur différents tissus impliqués dans la physiopathologie du DT2 ont été mis en évidence, suggérant une action pléiotrope de Totum-63. En conclusion, ces résultats soutiennent l’intérêt de ces deux approches non-médicamenteuses dans le cadre de la lutte contre le développement du DT2. L’étude de l’action de l’activité physique combinée à celle de Totum-63, présente un intérêt supplémentaire et constitue un prolongement possible des travaux de cette thèse.