Effet d'un programme d'activité physique en entreprise auprès de salariés du secteur tertiaire
Auteur / Autrice : | Pauline Genin |
Direction : | Martine Duclos, David Thivel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la sante |
Date : | Soutenance le 02/11/2018 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2017-2020) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de nutrition humaine (Clermont-Ferrand) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Barbara Charbotel, Frédéric Dutheil, Joffrey Beaujouan, Yolande Esquirol |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les sociétés actuelles montrent un déclin toujours plus important du niveau d’activité physique, associé à une progression alarmante des comportements sédentaires. Compte tenu de la mutation inéluctable des activités professionnelles, le milieu du travail a récemment été suggéré comme un environnement pertinent et intéressant pour favoriser l’activité physique. Dans ce contexte, l’objectif principal de ce travail de doctorat était d’évaluer la faisabilité de mise en place et l’efficacité de programmes d’activité physique conduits en entreprise sur les principaux indicateurs de santé d’employés du secteur tertiaire. Si les premiers résultats soulignent bien la faisabilité de ce type d’approche et viennent confirmer leurs bienfaits sur la santé, ce travail vient enrichir la littérature dans le domaine de nouveaux résultats particulièrement importants à considérer : i) le haut niveau de sédentarité semble influencer le niveau de santé des employés ; ii) la mise en place de ce type de programme se confronte à un faible taux d’adhésion qui semble déterminé à la fois par le profil initial de participant et par les effets à court terme du programme. De manière importante, nos résultats mettent clairement en avant que la santé générale des employés de ce secteur tertiaire ne peut pas être uniquement améliorée par l’accroissement du niveau d’activité physique, mais également très certainement par la réduction concomitante de leur temps de sédentarité. Si les travaux conduits jusqu’alors se sont intéressés de manière isolée à la promotion du niveau d’activité physique ou à cette rupture de sédentarité, des approches combinées doivent être maintenant conduites et ce de manière individualisée.