Le statut de l’éloquence dans la philosophie de David Hume : dépassements spatiotemporels et identitaires à la lumière d’une propédeutique
Auteur / Autrice : | Rogério Soares Mascarenhas |
Direction : | Emmanuel Cattin, Laura Berchielli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 14/12/2018 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2017-2020) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire Philosophies et Rationalités (Clermont-Ferrand) |
Laboratoire : Laboratoire Philosophies et Rationalités (Clermont-Ferrand) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laurent Jaffro |
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Hamou |
Mots clés
Résumé
Quiconque scrute le statut de l’éloquence chez Hume ne peut se dispenser d’interroger les analyses de l’auteur dans le Traité de la nature humaine, tout en accordant une attention soutenue aux Essais moraux, politiques et littéraires, et à l’Enquête sur l’entendement humain. L’examen de la verve au sein de la philosophie humienne peut s’avérer risquée et complexe, d’autant que la fragmentation dans la manière d’aborder le sujet s’accompagne de considérations qui peuvent obscurcir plutôt qu’éclaircir la compréhension d’un certain nombre de problèmes. Le présent travail cherche à démontrer que, chez Hume, l’’éloquence peut être comprise sous le prisme d’une activité délibérée et amusante de « connaissance de soi de l’imagination (esprit), puisque celle-ci se replie sur elle-même lorsqu’elle se représente une myriade d’existences possibles. De cette manière, l’éloquence quitte son statut de pratique risquée et hasardeuse pour se faire la garante d’une propédeutique scientifique, c’est-à-dire d’une discipline d’initiation à la science humienne de l’homme.