Famille et Violence dans la littérature francophone : le génocide des Tutsis du Rwanda.
Auteur / Autrice : | Fabrice Raoul Tie Tra Bi Irie |
Direction : | Sylviane Coyault, Méké Méité |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et comparée |
Date : | Soutenance le 29/03/2018 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2017-2020) en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, France) |
Laboratoire : Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, France) | |
Jury : | Président / Présidente : Guy Lavorel |
Examinateurs / Examinatrices : Amara Coulibaly | |
Rapporteur / Rapporteuse : Germain Arsène Kadi |
Résumé
La présente thèse questionne la famille en lien avec des tueries de masse : le génocide des Tutsi du Rwanda. Le sujet a été développé sur deux grands axes. Un point d’histoire a présenté les déterminants socio-historiques qui ont favorisé l’extermination des Tutsi rwandais. Puis une analyse littéraire a établi une corrélation entre l’idée de famille et cette violence extrême, à travers un corpus d’écrivains francophones et de rescapés de cet événement. Ce qui a décloisonné l’étude du génocide contre les Tutsi au Rwanda du seul point de vue historique pour en faire un sujet littéraire. Dans ce travail de recherche, notre propos a insisté sur la situation des familles qui ont résisté et sur celles qui ont été décimées face au génocide ambiant. Et a informé sur une tragédie qui a fragilisé les liens de filiation au sein des membres d’un même ménage et rompue les alliances, la fraternité entre familles voisines. Cette étude a également souligné les configurations possibles de l’institution familiale après le génocide. Elle a montré qu’avec les massacres qui ont déstructuré les ménages, rompu les liens de filiations, les survivants pour amorcer une résilience, recomposent de nouvelles fratries, de nouvelles familles.