La position de la France à l'égard de la question libyenne 1943-1952
Auteur / Autrice : | Abdelnaser Ashtiewi |
Direction : | Éric Vial |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire - Cergy |
Date : | Soutenance le 16/03/2018 |
Etablissement(s) : | Cergy-Pontoise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise)) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AGORA (Cergy-Pontoise ; 2015-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Cesari |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Vial, Jenny Raflik | |
Rapporteur / Rapporteuse : Brigitte Krulic, Frédéric Attal |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La position de la France à l’égard de la question Libyenne 1943-1952Cette étude a pour but d’analyser et retracer l’évolution de la position de la France vis-à-vis d’une Libye unie et indépendante lorsque la France était l’un des décideurs du règlement de cette question, notamment avec sa présence au Fezzan (1943-1952). Nous avons montré, dans un premier temps, comment la position française était concentrée sur son empire et voulait faire des compromis en cette époque coloniale, en particulier avec l’Italie. La Seconde Guerre mondiale modifia la situation, une partie de la Libye devint française. La position française oscillait alors entre être pour ou contre l’indépendance. Les députés de l’Assemblée nationale française, ayant d’autres préoccupations, étaient peu intéressés par la question. La France avait compté sur des compromis de l’ONU qui se soldèrent par un échec. La solution fut d’accorder l’autonomie à chaque territoire composant la Libye. D’un côté, la France restait hostile à l’indépendance et de l’autre, elle voulait créer une Union française. Comprendre cette position d’une France à deux visages, l’un colonial et l’autre libre, face à cette question libyenne est le cœur de notre sujet. Enfin, l’échec des quatre puissances à trouver un accord commun ne fit qu’aggraver la politique de la France. L’ONU adopta une Résolution selon laquelle la France était contre l’indépendance depuis son installation au sud libyen. Il fut décidé qu’un commissaire aiderait la Libye à s’acheminer vers l’indépendance et à mettre en place des institutions gouvernementales. En conséquence, la France était hostile à l’indépendance, surtout à cette période. Elle craignait probablement soit de perdre son empire africain au profit des autres puissances, soit elle voulait organiser une politique qui lui assurât une belle sortie de ces territoires.Mots-clés : France, Libye, position, Seconde Guerre mondiale, indépendance, ONU, empire africain.