Thèse soutenue

Etude du TLR9 à la membrane plasmique des lymphocytes B : caractérisation des anticorps anti-TLR9 commerciaux
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Marie Cumin
Direction : Christophe Jamin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 31/08/2018
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lymphocytes B et Autoimmunité (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Lucette Pelletier
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Jamin, Lucette Pelletier, Hélène Dumortier, Karine Pichavant-Rafini
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucette Pelletier, Hélène Dumortier

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Des lymphocytes B (LB) appelés LB régulateurs (LBreg) jouent un rôle primordial dans le contrôle de la réponse immunologique.Ces LBreg peuvent être induits suite à une stimulation. Ainsi, le Toll-like receptor (TLR) 9, récepteur de l’immunité innée, participe à cette induction. La voie de signalisation du TLR9 est déficiente chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé qui souffrent d’hyperinflammation chronique et dont les LBreg sont défectueux. Pour étudier le TLR9, des anticorps commerciaux sont classiquement utilisés. Parmi eux, l’anticorps monoclonal de souris anti-TLR9 26C593.2 cible un épitope présent à la membrane plasmique des LB. De plus, cet anticorps active les LB in vitro et bloque l’effet du CpG-ODN, agoniste du TLR9 endosomal. Nous montrons dans ce travail que cinq anticorps anti-TLR9 commerciaux ne sont pas spécifiques du TLR9 et reconnaissent d’autres antigènes. Quatre anticorps sont pourtant capables de reconnaître une protéine TLR9 recombinante commerciale. Afin de contourner le problème de spécificité de ces anticorps, nous avons construit un TLR9 chimérique tagué par une hémagglutinine (TLR9-HA).Trois anticorps reconnaissent cette protéine surexprimée dans des cellules transfectées.Cependant, aucun TLR9-HA ne semble être présent à la membrane plasmique des cellules transfectées. Cette approche nous a permis de démontrer que les anticorps anti-TLR9 se fixent à la membrane plasmique sur une autre cible que le TLR9. Il sera intéressant d’identifier cette protéine afin de mieux comprendre l’effet de l’anticorps anti-TLR9 monoclonal de souris sur l’activation et plus particulièrement sur l’acquisition des propriétés régulatrices des LB.