Etude des facteurs de risque cliniques de maladie veineuse thromboembolique chez les femmes : implication sur la réduction des risques liées à la stratégie diagnostique de l'embolie pulmonaire chez les femmes enceintes
Auteur / Autrice : | Cécile Tromeur |
Direction : | Francis Couturaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Epidémiologie, analyse de risque, recherche clinique |
Date : | Soutenance le 03/05/2018 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'Étude de la Thrombose de Bretagne Occidentale (Brest ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Mottier |
Examinateurs / Examinatrices : Francis Couturaud, Dominique Mottier, Patrick Jego, Marie-Antoinette Sevestre-Pietri, Christophe Leroyer, Olivier Sanchez, Laurent Bertoletti | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Jego, Marie-Antoinette Sevestre-Pietri |
Mots clés
Résumé
Introduction: La stratégie diagnostique de l’EP au cours de la grossesse est incertaine du fait du manque d’études solides d’un point de vue méthodologique, et du risque lié à l’irradiation des examens diagnostiques (angioscanner thoracique et scintigraphie pulmonaire). L’enjeu est donc de valider des stratégies performantes d’une part, et d’identifier des marqueurs cliniques permettant de réduire le recours aux examens irradiants d’autre part. Notre premier objectif a été d’identifier les pièges au cours de la stratégie diagnostique de l’EP (baisse de la performance du dosage des D‐dimères, des scores de probabilité clinique et de l’imagerie) au cours de la grossesse. Le deuxième objectif a été de comparer les performances diagnostiques et les risques des deux examens d’imagerie de référence que constituent la scintigraphie pulmonaire et l’angioscanner thoracique. Le troisième objectif a été de valider une stratégie diagnostique permettant une réduction du recours aux examens irradiants (ajustement du taux de D-dimères sur la probabilité clinique). Le dernier objectif a été de mettre en place un programme de recherche centré sur le poids des antécédents familiaux de MVTE, paramètre lui aussi susceptible de réduire le recours aux examens paracliniques. Conclusion : Au terme de ces analyses, nous avons développé un programme de validation d’une stratégie diagnostique de l’EP chez la femme enceinte ; en outre, l’identification d’un ajustement du taux de D‐dimères sur la probabilité clinique ainsi que, en termes de perspective, sur les antécédents familiaux de MVTE a le potentiel de conduire à des stratégies diagnostiques moins irradiantes et plus performantes chez les femmes enceintes ayant une suspicion d’EP.