Thèse soutenue

Est-il l’un des leurs ? Francis Fukuyama et le néoconservatisme américain

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Auteur / Autrice : Pierre Bourgois
Direction : Patrick Troude-Chastenet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 28/11/2018
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche Montesquieu (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Dario Battistella
Examinateurs / Examinatrices : Dario Battistella, Bernard Bruneteau, Jean-Vincent Holeindre, Maud Quessard-Salvaing
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Bruneteau, Jean-Vincent Holeindre

Résumé

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Francis Fukuyama s’est fait connaître aux yeux du grand public à la fin des années 1980 et au début des années 1990, suite à sa célèbre thèse controversée de « la fin de l’histoire ». Érigé comme un parfait défenseur du modèle politique et économique libéral occidental, le politologue fut régulièrement associé au néoconservatisme américain, cela jusqu’à sa rupture clairement affichée au milieu des années 2000. Si Fukuyama dénonce alors la vision « agressive » de la génération post-Guerre froide du mouvement en politique étrangère, on s’aperçoit par ailleurs également, avant cette période, de l’existence de certaines divergences avec les premiers néoconservateurs, notamment en politique intérieure. Dès lors, on peut s’interroger sur la place réelle qu’occupe l’auteur de « la fin de l’histoire » au sein du néoconservatisme américain. À ce titre, nous défendons la thèse selon laquelle l’œuvre fukuyamienne, loin d’être marginale, incarne au contraire pleinement le socle intellectuel du néoconservatisme. Preuve, au-delà de la diversité indéniable, d’une unité idéologique plus large au sein du courant.