Élaboration et caractérisation d'une nouvelle matrice céramique pour CMC par réaction solide-gaz activée et expansive.
Auteur / Autrice : | Laurine Nouvian |
Direction : | Jérôme Roger, Yann Le Petitcorps |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physico-Chimie de la Matière Condensée |
Date : | Soutenance le 23/10/2018 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences chimiques (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Composites Thermostructuraux (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Heintz |
Examinateurs / Examinatrices : Aurélia Clerambourg Aurélia, Nicolas Eberling-Fux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Tessier, Sylvain Turenne |
Mots clés
Résumé
Parmi les différents procédés d’élaboration d’un composite à matrice céramique (CMC), peu d’entre eux permettent d’obtenir un matériau dont la densité dépasse 90%, hormis la Melt Infiltration (MI). Le but de cette thèse est donc d’élaborer une nouvelle matrice céramique pour obtenir un CMC avec une porosité résiduelle inférieure à 10%. En se basant sur le procédé présenté par Peter Greil en 1992, cette matrice est élaborée selon un procédé hybride combinant d’une part la voie liquide et d’autre part la voie solide. Ainsi, une charge réactive pulvérulente, composée d’un mélange de TiSi2 et de Ni, a été associée à une résine précéramique. Lors de sa nitruration, la poudre s’expanse et compense le retrait volumique de la résine. Par pyrolyse de la résine et nitruration de la poudre, sous diazote, une matrice type nitrure est formée. L’additif métallique ajouté, Ni, favorise la nitruration de la poudre qui, sans son ajout, demeure partiellement nitrurée : Du Si libre subsiste dans la matrice, et détériore les propriétés du matériau. Un certain nombre de paramètres influe sur cette réaction : la granulométrie de la poudre, la méthode de broyage, la teneur en nickel, les impuretés, la mise en forme ou encore la durée et la température du traitement thermique. L’ensemble de ces paramètres a été étudié afin d’élaborer la matrice souhaitée. Cette nouvelle matrice a ensuite été caractérisée afin d’étudier l’évolution de sa porosité, ainsi que son comportement physico-chimique tel que sa résistance à l’oxydation ou sa stabilité thermique. Enfin, la faisabilité d’un composite a été étudiée pour conclure ces travaux de recherche.