Thèse soutenue

La dialectique du fini et de l'infini dans la pensée de Hegel à la lumière de ses sources antiques et modernes

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Auteur / Autrice : Arif Yildiz
Direction : Christophe Bouton
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 14/12/2018
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Sciences, Philosophie, Humanités (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Gilles Marmasse
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Bouton, Jean-Marie Lardic, Emmanuel Bermon
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Marmasse, Jean-Marie Lardic

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse porte sur la question du fini et de l’infini dans la philosophie de Hegel. L’objectif est double. En premier lieu, elle vise à retracer l’influence exercée par la philosophie antique (principalement Platon et Aristote) et par la philosophie moderne (pour l’essentiel Kant et certains postkantiens) sur l’élaboration hégélienne des catégories de la finité et de l’infinité. En second lieu, elle étudie le développement systématique de la logique de l’infinité hégélienne à la lumière de cette influence. Il s’agit d’étudier, à travers une approche historique et critique, comment Hegel résout l’opposition traditionnelle du fini et de l’infini par sa théorie des deux infinis. A l’aune des conceptions de l’infinité-finie (la mauvaise infinité) et de l’infinité véritablement infinie (la véritable infinité), Hegel montre que le processus de la détermination du fini est un processus d’idéalisation qui supprime la contradiction du fini et de l’infini. Ainsi, l’enquête sur des concepts de finité et d’infinité permet de découvrir que l’idéalité spéculative est pour Hegel une réponse non seulement au problème traditionnel de leur articulation, mais aussi, plus généralement, aux problèmes soulevés par la caractérisation des idéalismes antiques et modernes.