Thèse soutenue

La métaphysique du bijou : objets d'histoire, parure du corps et matériau de l'oeuvre d'art au XIXème siècle

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Auteur / Autrice : Charline Coupeau
Direction : Pascal-François Bertrand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 26/06/2018
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre François-Georges Pariset (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Guillaume Glorieux
Examinateurs / Examinatrices : Pascal-François Bertrand, Catherine Cardinal, Jean-François Luneau, Patrick Wald Lasowski
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Cardinal, Jean-François Luneau

Résumé

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Si le bijou du dix-neuvième siècle abonde dans de nombreux ouvrages, il faut repenser son intrigue, son lexique et sa poétique. Dans une optique ontologique et grâce à un échange pluridisciplinaire permettant ainsi une ouverture à des processus de partages méthodologiques, cette thèse montre combien le bijou du dix-neuvième siècle est fortement connoté et possède une signification esthétique, sociale, géographique, politique et culturelle qui lui est propre. Cette étude prouve que le bijou tant en signe polysémique qu’en tant qu’ontologie cristallise les inquiétudes et les bouleversements relatifs à son siècle. Il permet de cerner une esthétique, un rapport au monde, au temps qui passe. Il est une clé, une façon d’être au monde, un pôle de compréhension. Il y a donc une interaction créatrice entre l’homme et sa parure. L’homme crée le bijou et le bijou crée l’homme en retour. Grâce à la mise en place d’une approche inédite et originale proposant de voir la bijouterie du dix-neuvième siècle comme une ontologie, le bijou est alors pensé comme un élément à part entière pour comprendre l’homme. Les bijoux ne sont pas là par hasard, ils véhiculent des sens cachés, des codes. Ils sont les référents immuables que cette étude se propose de nous faire découvrir.