La Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les Colonies Françaises (1910-1940)
Auteur / Autrice : | Francis Delon |
Direction : | Cécile Révauger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 19/06/2018 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences, Philosophie, Humanités (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Mondot |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Révauger, Jeffrey Tyssens, Andrew John Prescott, Éric Saunier, Roger Dachez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jeffrey Tyssens, Andrew John Prescott |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Créée le 5 novembre 1913, la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière (GLNIR) occupe une place particulière dans le paysage maçonnique français. En effet, à la différence du Grand Orient de France et de la Grande Loge de France fortement impliqués dans les problèmes de société, elle s’attache essentiellement à la formation morale de ses membres à partir d’une approche symbolique. L’accent sera plus particulièrement mis sur les points suivants : - la notion de « régularité maçonnique » définie par la Grande Loge Unie d’Angleterre. - les raisons de l’absence d’une Grande Loge « régulière » en France, malgré la création de deux Ateliers francophones à Londres. - l’évolution de la Loge anglophone « « Anglo-Saxon Lodge » n°343, créée en 1899 par des Maçons anglais et américains au sein de la Grande Loge de France, non reconnue également par Londres bien qu’elle exige de ses membres la croyance au « Grand Architecte de l’Univers ». - l’influence méconnue du courant maçonnique spiritualiste du lyonnais Jean Bricaud. - l’échec de Ribaucourt et de sa Loge « Le Centre des Amis » conduits à former cette nouvelle structure en raison de l’opposition du Grand Orient de France à la présence d’un rite chrétien, le Régime Écossais Rectifié. - la création de Loges militaires anglaises et le non ralliement escompté d’autres Ateliers du Grand Orient de France pendant la Première Guerre Mondiale. - la spécificité de la GLNIR (prépondérance britannique, problèmes de conscience des francs-maçons catholiques, évolution de ses 34 Ateliers et rôle pionnier de ses deux Loges de recherches). - les relations avec la Grande Loge Unie d’Angleterre et les autres Grandes Loges « régulières » et l’impact de la Déclaration de 1929 définissant strictement les principes de la « Régularité ».