Auteur / Autrice : | Lucinéia De Souza-Dupuy |
Direction : | Jean-Michel Vives |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 17/12/2018 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Laboratoire d'Anthropologie et de Psychologie Cognitives et Sociales-EA 7278 (Nice ; 2012-2016) | |
Jury : | Président / Présidente : Denise Maurano |
Examinateurs / Examinatrices : Denise Maurano, Laetitia Petit, Thierry Bisson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denise Maurano, Laetitia Petit, Thierry Bisson |
Mots clés
Résumé
Ce travail de thèse cherche à s’interroger sur la pratique du pianiste soliste, interprète de la musique dite « pure » ou absolue. Nous nous appuyons pour cela sur plusieurs réflexions psychanalytiques à propos de la musique. En psychanalyse, la musique vocale ou instrumentale est abordée à partir de l’objet de la « pulsion invocante » qu’est la voix. Nous concevons la « voix instrumentale » produite par le pianiste et son instrument comme étant une prothèse de la voix chantée humaine. Nous nous appuyons également sur la notion d’« humain augmenté », apparue dans les années 1990, pour faire l’hypothèse que la musique pour piano est une voix augmentée. L’objectif du pianiste est de pouvoir s’exprimer à travers ce que nous avons nommé la « voix prothétique augmentée ». Pour s’exprimer à travers cette « voix prothétique augmentée », le pianiste doit d’abord faire transcender son propre corps, car le support de cette voix est ses gestes corporels.