La traduction des métaphores et des comparaisons dans les trois versions françaises de To Kill a Mockingbird de Harper Lee
Auteur / Autrice : | Danielle Sullivan |
Direction : | Christian Gutleben |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature anglaise |
Date : | Soutenance le 17/12/2018 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Récits Cultures et Sociétés. UPR 3159 (Nice ; 2012-....) - Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sophie Mantrant, Pascale Sardin, Jean-Marie Merle |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Mantrant, Pascale Sardin |
Mots clés
Résumé
Cette thèse analyse la manière dont les métaphores et les comparaisons de Harper Lee ont été traduites dans les trois versions françaises de To Kill a Mockingbird, un des romans les plus célèbres de la littérature américaine. Comme point de départ, nous examinons les théories existantes sur la traductologie et les figures de style, ce qui nous aide à comprendre la fonction de la métaphore et de la comparaison au sein d’un texte littéraire. Par la suite, nous étudions les métaphores et comparaisons qui n’ont pas pu être traduites aisément, souvent à cause de leur charge culturel. Paradoxalement, les connotations et les références culturelles jouent un rôle important dans l’œuvre de Lee, et elles sont indispensables pour la reconstruction de son univers à l’étranger. Afin de traduire l’intraduisible, le traducteur doit recourir à des stratégies complexes et variées, parfois faisant preuve d’une grande créativité. Un chapitre entier est donc consacré aux traductions inventives où le traducteur se transforme en écrivain. En effet, on se pose des questions sur le rôle du traducteur : doit-il rester passif ou est-il libre de façonner le texte cible comme il le souhaite ? Le dernier chapitre se focalise sur les similitudes entre le français et l’anglais, grâce auxquelles un passage fluide d’une langue à l’autre est souvent possible. Dans chaque version, nous observons des tendances méthodologiques et stylistiques, qui varient selon l’époque et/ou les préférences de chaque traducteur. Étant donné que la traduction parfaite n’existe pas, nous concluons que chaque nouvelle version contribue à sa manière à l’expérience du lecteur dans la langue cible.