Thèse soutenue

Anatomie de la prison. Aspects politico-sociaux de la condition carcérale en Italie et en France

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Auteur / Autrice : Patrizia Pacini Volpe
Direction : Christophe RouxAndrea Borghini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 20/06/2018
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE) en cotutelle avec Università degli studi (Pise, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Équipe de recherche sur les mutations de l'Europe et de ses sociétés (Nice)
Jury : Président / Présidente : Éric Savarese
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Roux, Andrea Borghini, Éric Savarese, Vincenzo Scalia
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Savarese, Vincenzo Scalia

Mots clés

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Résumé

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La recherche s’insère de façon réflexive et critique, dans le cadre théorique de l’analyse sociologique, législative, politique et institutionnelle de type comparatif, c’est-à-dire une reconstruction du cadre unitaire et organique de l’univers carcéral de deux pays européens qui sont très proche historiquement et culturellement : la France et l’Italie. C’est une représentation de la dimension carcérale quotidienne des détenus, une réalité articulée et variable qui constitue un des thèmes les plus controversés dans les débats politiques et sociaux actuels au niveau européen. Un travail de recherche focalisé sur cinq thématiques principales : la santé, l’école et l’éducation, le travail, le relations avec la famille, le rôle du volontariat. Ce travail se propose d’enquêter la réalité, les processus et les perspectives, les modèles cohérents et incohérents de réhabilitation au-delà des stéréotypes les plus diffus et bien établis. Dans le fond, la thèse consiste à définir et comprendre comment un individu peut socialiser par le moyen de parcours, de rencontres et d’expériences significatives dans un endroit clos, techniquement désocialisé, dégradé et extrêmement envahissant telle la prison. C’est-à-dire comment la prison, dispositif étatique autoritaire et dogmatique éloigné de la société, puisse constituer un organe de socialisation positive qui permette au prisonnier de surpasser la dépersonnalisation au travers de motivants et dynamiques constructives, développant une nouvelle prise de conscience, une morale intégrée et une comparaison enrichissante avec des modèles externes; le tout lui permettant d’interrompre son parcours de délinquant et d’assumer un nouveau style de vie.