Droits et libertés fondamentaux en droit musulman : le paradoxe de l'universalite
Auteur / Autrice : | Zoulikha Hattab |
Direction : | Éric Wenzel, Valérie Bernaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 30/11/2018 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Culture et patrimoine (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Biens, normes, contrats (Avignon) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Blacher |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Blacher, Vincente Fortier, Gérard Gonzalez, Steven Duarte | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincente Fortier, Gérard Gonzalez |
Mots clés
Résumé
Répondre à la problématique d’un Islam compatible avec les droits de l’homme est au regard des atrocités commises au nom de l’islam fondamental. Le but étant de faire une comparaison entre la vision universelle et la vision islamique des droits de l’homme, le paradoxe résidant dans le fait que les droits et libertés fondamentaux étant à valeur universelle, il ne devrait alors exister qu’une seule conception des droits de l’homme. L’autre paradoxe réside dans le fait que l’Islam est aussi une religion universelle qui dans ses sources protège et encadre très strictement la vie humaine. Les droits humains sont encadrés dans la vision universelle des droits de l’homme et ont muté en droits fondamentaux puisqu’ils sont consacrés par la majorité des Constitutions des États. Les États arabo-musulmans érigent aussi les droits fondamentaux au rang constitutionnel, mais sans jamais écarter l’islam. Il est de ce fait intéressant de comprendre comment les États arabo-musulmans arrivent à extraire de l’islam et de ses sources primaires les droits et libertés fondamentaux avec toutes les difficultés et limites que cela engendre.